Greenpeace, lorsque l’écologie devient un engagement

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Nous avons tous pris l’habitude de faire quelques gestes pour le respect de l’environnement : recyclage, utilisation de produits bio, réduction du gaspillage… Pourtant, si ces gestes ont un sens certain, seront-ils suffisants ? Greenpeace est une association qui se bat pour que les dirigeants de la planète fassent eux aussi un effort, à la mesure du pouvoir qu’ils détiennent, pour que la Terre se porte mieux.
 
Une stratégie efficace
A l’heure où les alertes se multiplient un peu partout sur la planète (fonte des glaciers, pollution des océans, températures inédites, espèces en voie d’extinction…), il semble qu’une conduite écologiquement responsable soit la seule à même de faire reculer les dangers qui pèsent sur notre santé, notre bien-être, mais aussi à plus long terme sur notre survie. Mais certains continuent à faire la sourde oreille. Greenpeace s’est illustrée par ses campagnes agressives permettant de mettre une telle pression médiatique sur les puissants de ce monde, qu’ils sont  souvent forcés de céder. C’est ainsi qu’en 2011, de grandes marques du textile telles que Nike, Puma, Adidas ou H&M ont accepté de ne plus s’approvisionner auprès de fournisseurs chinois qui déversaient leurs déchets chimiques dans les rivières, polluant ainsi l’eau, et donc la nappe phréatique et les rizières, source première d’alimentation.
 
Le premier combat : le nucléaire
C’est en 1971 que Greenpeace vit le jour, lorsque les USA formèrent le projet d’entreprendre des essais nucléaires sur l’île d’Amchitka, proche de l’Alaska. De nombreux militants pour l’environnement, parmi lesquels se trouvent également des scientifiques, luttent contre ce projet et décident d’embarquer à bord du Phyllis Cormack. Cette action prend de l’ampleur jusquà ce que les USA décident de renoncer à leur projet. Suite à cela, Greenpeace continue l’action et parvient à s’imposer comme une des principales ONG de protection de l’environnement. Mais lorsque le bateau de Greenpeace, le fameux Rainbow Warrior, est saboté par les services secrets français, son action doit prendre fin jusqu’en 1989, moment où Greenpeace revient sur le devant de la scène de la lutte contre le nucléaire.
 
Elargissement du champ d’action
Mais l’action de Greenpeace ne se limite pas au nucléaire. L’association a en effet mené bien des combats. L’interdiction de la chasse aux baleines, l’interdiction de l’exploitation minière en Antarctique Sud, les condamnations visant l’immersion de déchets nucléaires en haute mer, l’interdiction de l’utilisation du PVC dans la production de jouets, les actions entreprises contre la déforestation amazonienne, sont autant de combats menés par Greenpeace. Ce qui nous semble aujourd’hui des évidences, comme l’interdiction de l’importation de peaux de phoques, n’aurait pas été possible sans les campagnes de mobilisation menées par Greenpeace. En agissant sur le consommateur plutôt que sur le producteur, en l’informant et en le sensibilisant, Greenpeace a initié une lutte, qui malheureusement n’est pas achevée, pour la défense de l’environnement.

http://www.cerfpa.com